Je suis très heureux de présenter ma candidature

Voici mes propositions afin que j'obtienne votre vote mais également les actions que j'applique depuis plusieurs mois et années.

  • de mettre en oeuvre des pistes de solutions pour réguler les paiements destinés aux musiciens et musiciennes ;

J'ai mis en place un outil de paiement qui, en quelques clics, permet de payer les musiciens et musiciennes avec le cachet désiré. Les montants de la caisse de retraite sont automatiquement ajoutés au total. L'argent est immédiatement redistribué aux ayants droits tout en déduisant les permis de travail et cotisations d'exercices. Au début de l'année, un T4A est émis à tout ceux qui ont reçu un paiement de cet outil.

  • de moderniser le processus de dépôt de contrat par des solutions abordables ;

Il y a plusieurs mois, j'ai proposé aux administrateurs actuels de la GMMQ une solution peu onéreuse pour déposer les contrats de travail via un formulaire en ligne. Cette solution incluait la réception d'un fichier "csv" ( valeurs séparées par des virgules) qui pouvait directement intégré les informations dans le système actuel de la GMMQ. Présentement, les employeurs doivent compléter un formulaire papier et les employés de la GMMQ doivent transférer ces mêmes informations dans leur système informatique. Suite à ma proposition je n'ai eu aucun retour du bureau de la GMMQ de Montréal.

  • de soutenir davantage les membres pour assurer de façon équitable et systématique les contributions à leur caisse de retraite ;

Un organisme, qui présente des spectacles dont le financement est publique, prélevait un pourcentage sur les cachets des musiciens et musiciennes. Ces prélèvements n'avaient pas de justification et l'organisme contribuait aucunement à la Caisse de retraite des musiciens du Canada. En donnant quelques indices aux employés de la GMMQ, le stratagème a pu être arrêté par notre organisation. Ce mécanisme devrait être systématique, et ce, sans que le travail de vigie (surveillance) ou intervention soit effectué par les artistes. 

  • de faire des représentations pour que l’aide publique rejoigne plus directement les musiciens et musiciennes ;

Le financement publique pour la musique est majoritairement absorbé par l'administration. Pourtant, le métier de musicien est la matière première de cette industrie. Je veux continuer de sensibiliser les différents palliés de gouvernement de cette réalité et proposer des projets pour l'aide directe aux musiciens et musiciennes.

  • de reconsidérer les tarifications actuelles dans certains secteurs ;

Après ces dernières années, dont le coût de la vie a explosé, il est difficile pour moi d'accepter que les prestations sociales prévues pour les musiciens et musiciennes soient basées sur des cachets comme 137,50$/spectacle (même pour le chef) ou 22$/heure pour une répétition. Il est temps de démontrer que nous travaillons très fort pour atteindre un niveau de professionnalisme qui est respectable.

  • de se préoccuper des secteurs qui sont négligés et non-règlementés ;

Par exemple, le secteur de la scène est négligé et même souvent non-règlementé. En exemple, des producteurs qui ont des ententes chapeautés par l'ADISQ peuvent tirer profits d'un spectacle sans que la règlementation qu'ils doivent respecter y soit appliquée. Les failles dans la législation sont exploitées et il est temps de stopper cette hémorragie qui pénalise les musiciens et musiciennes.

  • de trouver des mécanismes pour normaliser la reddition de compte ;

L'outil de paiement que j'ai développé sous l'organisme à but non lucratif Ambiance Musique est un exemple parfait pour établir ce genre de mécanisme. Lorsque le paiement passe par cet outil, la traçabilité des fonds destinés aux musiciens et musiciennes est assurée.

  • d’offrir des incitatifs pour le recrutement des musiciens et musiciennes professionnel.le.s non-membres.

J'ai mis en place le projet AME (Ambiance Musique Établissement). Ce projet, qui est à l'étape de projet pilote, favorise la création d'emploi des musiciens et musiciennes pour la musique d'ambiance dans les établissements. Une aide financière directe aux musiciens et musiciennes est appréciée par les membres et les non-membres. Même si ces derniers doivent être permissionnaires pendant un certain temps, ils y voient un incitatif car ils bénéficient des prestations sociales et d'un paiement équitable. Ce genre d'initiative pourrait se transposer dans d'autres secteurs nichés d'activités musicales.

  • de travailler de concert avec l’Union des Artistes pour des services d’intérêt commun ;

J'aimerais proposer le projet commun d'un portail destiné aux musiciens, musiciennes, chanteurs et chanteuses. Nous sommes dans les mêmes engagements donc il serait plus efficace et surtout attrayant pour les employeurs de centraliser la procédure de dépôt de contrats. Plusieurs services y seraient offert ce qui concrétisera pour les artistes l'importance d'avoir accès aux prestations sociales prévues par l'UDA et la GMMQ. Ce serait un début de synergie pour ces deux organisations représentants les artistes de l'industrie musicale.

  • de faire respecter le paiement des prestations sociales prévues pour les musiciens et musiciennes ;

Adapter la loi sur le statut professionnel des artistes des arts visuels, des métiers d’art et de la littérature et sur leurs contrats avec les diffuseurs (S-32.01) ou encore convaincre les élus d'établir un décret permettrait l'obligation de réguler les paiements pour les musiciens et musiciennes lorsque l'argent publique est impliqué. Il est anormale que les sociétés d'états qui transigent avec les donneurs d'ouvrages pour fournir des artistes n'aient aucun compte à rendre et refusent de contribuer au filet social des artistes. Vous pouvez télécharger ou visionner en cliquant ici un rapport que j'ai effectué, à mes frais, comme lobbyiste-conseil pour la GMMQ. 

  • d’établir avec les instances des divers paliers gouvernementaux un plan de reconnaissance pour le métier de musicien ;

Tous les démarches que j'effectue en tant que lobbyiste enregistré (Carrefour lobby Québec & Commissariat au lobbying du Canada) vont dans la même direction : professionnaliser le métier de musicien. D'expliquer le fonctionnement, la rémunération et tous les autres enjeux associés au métier de musicien est un long cheminement mais je commence à obtenir de l'écoute des hauts fonctionnaires. Clairement ce sont de nouvelles démarches qui n'ont jamais eu lieu.

En conclusion, toutes ces actions assureront un plus grand bien être pour les musiciens et musiciennes et renforceront la mission de notre organisation.

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